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THÈME : LES SOLEILS DES INDÉPENDANCES AHMADOU KOUROUMA : LECTURE MÉTHODIQUE DU
TEXTE 3,3EME PARTIE CHAP. II : PP 192-193
«FAMA INCONSCIENT GISAIT…ATTEINT A MORT PAR LE SAURIEN».
SOMMAIRE
I) SITUATION
II) LECTURE
III) HYPOTHÈSE GÉNÉRAL
IV) VÉRIFICATION DE HYPOTHÈSES GÉNÉRALE
BILAN GÉNÉRAL
III) HYPOTHÈSE GÉNÉRAL
IV) VÉRIFICATION DE HYPOTHÈSES GÉNÉRALE
BILAN GÉNÉRAL
I) SITUATION
Ce texte soumis a notre étude est extrait de l’œuvre LES SOLEILS DES INDÉPENDANCES parue en 1970 de AHMADOU KOUROUMA écrivain ivoirien ne en 1927 et décède en 2003.Situe dans le dernier chapitre de l’œuvre des pages 192-193, dans ce texte l’auteur montre la mort de FAMA et le déclin des doumbouya.
II) LECTURE
A retrouver
dans le roman LES SOLEILS DES INDÉPENDANCES pages
192-193
III) HYPOTHESE GENERAL
La mort de FAMA qui entraine la disparution et la tristesse des doumbouya.
IV) VERIFICATION DE L’HYPOTHESES GENERALE
AXE 1 : La mort de FAMA
AXE 2 : La disparution et la tristesse des doumbouya
TABLEAU DE VERIFICATION
AXE 1 : La mort de FAMA
ENTREES
|
REPERAGES
|
ANALYSES
|
INTERPRÉTATIONS
|
TYPE DE PHRASE
|
«FAMA gisait dans le sang sur le pont»
«FAMA salua du parapet sur le blanc en sable»
«le crocodile sacre fonçait sur FAMA »
«FAMA pleurait…de guerrier »
|
Phrase déclarative
|
l’emploies des phrases déclarative et des verbes a
l’imparfait et au
|
TEMPS VERBAUX
|
«sautât»
«gisait »
«livrait»
«finissait»
«fonçait»
|
Passe simple
imparfait
|
passée simple mettre en branle la mort de FAMA pour
la lutte contre le modernisme.
|
Bilan
partiel
La mort de
FAMA était prévisible voyant le modernisme venir il voulait a tout prit
lutter pour demeurer toujours le territoire non occupé en soyant prince.
AXE 2 : La disparition et la tristesse des doumbouya
AXE 2 : La disparition et la tristesse des doumbouya
ENTRÉES
|
REPÉRAGES
|
ANALYSES
|
INTERPRÉTATIONS
|
TYPE DE PHRASE
|
«horodougou inconsolable leur dynastie finissait»
«voyant ces cries les hommes et les chiens
prenait la fuite »
«il ne restait que les charognards et les vautours
dans le ciel pour visiter les désastre »
|
PHRASE DÉCLARATIVE
|
L’emploie des phrases déclarative et le champ
lexical nous ont permit de montrer les causes de la disparution des doumbouya
pour faire place au modernisme.
|
champ lexical
|
«prenait la fuite »
«dynastie finissait»
«dernier des doumbouya»
|
champ lexical de disparition
|
Apres la mort de FAMA dernier prince, qui
créait une tristesse.
|
Bilan partiel
La disparition de la culture du horodougou qui entraîne la disparition de tout un peuple pour faire place a une aire nouvelle qui est le modernisme.
BILAN GÉNÉRAL
Au sortie
de notre analyse nous pouvons dit que la culture Malinké est dû a l’avènement
du modernisme qui na pas puis être stopper par FAMA.
THÈME: Lecture méthodique texte 2, deuxième partie du chapitre III (page
113-114)
SOMMAIRE
I) SITUATION
II) LECTURE
III) HYPOTHESE
GENERAL
IV) VERIFICATION DE L’HYPOTHESES GENERALE
BILAN GENERALE
V) SITUATION
Ce texte soumis a notre réflexion est extrait les soleils
des indépendances parue en 1970 de Ahmadou kourouma écrivain ivoirien ne en 1927
et décédé en 2003, situe au deuxième chapitre de la page 113 a 144.ce
texte fait part de la disparation de culture malinké et l’incapacité de FAMA face au MODERNISME. Ce fragment
sera scrute selon l’axe d’étude : «La satire des sociétés africaines indépendantes.».
II) LECTURE
A retrouver dans l’œuvre les soleils
des indépendances a la page 113 à 144
III) HYPOTHESE GENERAL
Récit réaliste évoquant la disparition de
la culture malinké face a l’arrive modernisme.
VI) VERIFICATION DE L’HYPOTHESES GENERALE
Axe 1 : La ruine de la tradition malinké
Axe 2 : l’impuissance
de FAMA face au modernisme
TABLEAU DE VERIFICATION
Axe 1 : La ruine de la tradition malinké
ENTREES
|
REPERAGES
|
ANALYSES
|
INTERPRETATIONS
|
le
lexique
|
«décrépitude»
«sécheresse»
«supprimé»
«détrôné»
|
champ
lexicale de ruine
|
l’emploie des champs lexicale de la ruine et les
verbes au passe et a l’imparfait mettent
|
TEMPS
VERBAUX
|
«descendait»
«avaient»
«détrône»
«constitue»
|
![]()
imparfait
![]()
passe simple
|
en branle
la disparition de la culture malinké qui DISPARAÎT avec la mort du
sage togobala et qui parait être inductible.
|
Bilan partiel
Les doumbouya plus précisément le horodougou n’a fons aucune illusion sur
le sort de leurs destinées.
Axe 2 : l’impuissance
de FAMA face au modernisme
ENTREES
|
REPERAGES
|
ANALYSES
|
INTERPRETATIONS
|
FIGURE DE STYLES
|
«troisième
prière, TROISIEME prière »
«rien de rien»
«non et non»
![]() |
![]()
répétition
euphémisme
|
les figures de style et les types de phrases
nous révèlent une impression de FAMA.
|
TYPES DE PHRASES
|
«était beaucoup mais pas tout»
«maussade !»
«il manquait…le souhaitait»
![]() |
PHRASE DECLARATIVE
PHRASE INTERROGATIVE
PHRASE DECLARATIVE
|
résiste a cette nouvelle donne destine a change le
sort de l’Afrique en particulier celle du horodougou
|
Bilan partiel
L’acceptation des indépendances est la MARQUE de la vulnérabilité de FAMA.
BILAN GENERALE
Enfin de compte il est a savoir que la disparition de la culture malinké est du a
l’arrive du modernisme qui n’a pu être freine pas fama.
..............................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................
THÈME: Résumé des Soleils des Indépendances
Les Soleils des Indépendances de
Kourouma. Evidemment un résumé ne pourra jamais rendre le style, l'ironie et
toutes les nuances extraordinaires que Kourouma met dans sa plume, mais bon, ça
peut toujours servir. Si vous voulez savoir ce que j'ai pensé du livre et lire
mes petites analyses vraiment pas beaucoup poussées, vous pouvez aller
consulter mon article
précédent sur Kourouma. Ce résumé peut être utile dans la mesure où
il est détaillé et retrace linéairement tous les évènements du livre (mes
excuses d'avance pour le style souvent paraphrastique), mais il ne remplace
évidemment pas une analyse construite et appuyée sur les axes du programme.
Uniquement pour se remettre le bouquin en mémoire si on n'a pas le temps de le
relire, donc.
PARTIE 1
1) Le molosse et sa déhontée façon de
s'asseoir.
Cote d'Ivoire, peuple des Malinkés. Fama
Doumbouya, dernier descendant légitime des princes du Horodougou, est ruiné à
la suite de l'indépendance de son pays. C'est ce qui le fait passer pour un
colonialiste. Sa ruine le pousse à assister à toutes les cérémonies religieuses
où il prononce des prières, afin de gagner sa vie en tant que griot. L'histoire
s'ouvre donc sur l'enterrement de Ibrahima Koné et la description d'une
croyance africaine selon laquelle l'ombre du défunt agit encore après sa mort.
Le retour à la réalité est brusque avec la présentation soudaine et brutale du
prince ruiné. Son parcours jusqu'au cimetière met en évidence la déchéance et
la honte dont il est victime. Il est même désigné par le terme de
"charognard" alors que le symbole des Doumbouya était la panthère. De
nombreuses insultes "bâtards !" montrent son indignation d'être
réduit aux mêmes galères que les pauvres, des "hyènes" et des
"charognards". Métaphore du temps qui témoigne de cette union
inhabituelle entre le noble et l'ignoble : "dégoûtantes, les entre-saisons
de ce pays mélangeant soleils et pluies".
Début de l'affrontement. Provocation gratuite du griot qui ose souiller le nom des Doumbouya en l'associant aux Keita (totem hippopotame : rien à voir avec la subtilité de la panthère). Humiliation publique de Fama qui se met en colère et devient le centre d'attention. La cérémonie funèbre devient lutte politique, affrontement public d'idéaux en décomposition. Cruauté, dignité, impulsivité de Fama. Contamination de l'énervement progressif ignoré par Fama, "enivré" par la colère. Deuxième provocation venant du peuple cette fois (un homme qui s'appelle Bamba) pour faire taire Fama. L'affrontement devient physique : témoignage de sa déchéance. Le prince répond aux provocations et se bat : il perd sa dignité. Puis retour soudain à la normale avec les excuses (on lui propose de l'argent). Il donne l'honneur pour prétexte, mais en acceptant l'argent, il tue cet honneur faussement revendiqué. Il est bafoué, il n'a aucune autorité : plus personne n'écoute le prince. Le déshonneur règne : anarchie politique, aucun respect pour la noblesse du sang.
Début de l'affrontement. Provocation gratuite du griot qui ose souiller le nom des Doumbouya en l'associant aux Keita (totem hippopotame : rien à voir avec la subtilité de la panthère). Humiliation publique de Fama qui se met en colère et devient le centre d'attention. La cérémonie funèbre devient lutte politique, affrontement public d'idéaux en décomposition. Cruauté, dignité, impulsivité de Fama. Contamination de l'énervement progressif ignoré par Fama, "enivré" par la colère. Deuxième provocation venant du peuple cette fois (un homme qui s'appelle Bamba) pour faire taire Fama. L'affrontement devient physique : témoignage de sa déchéance. Le prince répond aux provocations et se bat : il perd sa dignité. Puis retour soudain à la normale avec les excuses (on lui propose de l'argent). Il donne l'honneur pour prétexte, mais en acceptant l'argent, il tue cet honneur faussement revendiqué. Il est bafoué, il n'a aucune autorité : plus personne n'écoute le prince. Le déshonneur règne : anarchie politique, aucun respect pour la noblesse du sang.
2) Sans la senteur de goyave verte
Désir persistant d'affirmer son honneur.
Description de la condition des noirs qui sont toujours esclaves des blancs.
Lutte interne de Fama traduite par la multiplication des verbes pronominaux :
"il se commanda", "il s'ordonna", etc. Métaphore filée du
temps. Pluie = pourriture, déchéance / Sécheresse = dignité, noblesse,
richesse. Détail de son passé : il était grand commerçant pendant la
colonisation et il regrette donc ce temps. Mais il n'est pas colonialiste pour
autant : haine naturelle contre les Français (la colonisation a apporté bien
d'autres maux). La colonisation a tué le règne des Malinkés. Pour vivre, les
Malinkés ont besoin de deux choses : le négoce et la guerre. La colonisation a
tué la guerre et l'indépendance le négoce. Conséquences : stérilité des
Malinkés. Donc l'indépendance est encore pire que la colonisation.
Passé personnel de Fama : il fut
destitué de sa couronne très jeune par Lacina, qui lui-même se vit ruiné par
les indépendances. La terre africaine est assimilée au corps de la femme :
sensuel, fertile quand tout va bien, mais ici, pourri à cause de la pluie donc
stérile. Humour noir à plusieurs reprises : "comme la feuille avec laquelle
on a fini de se torcher", "lire et écrire n'est pas aussi futile que
des bagues pour un lépreux". Moquerie légère sur les rites des Africains
pour attirer la chance : "que n'a-t-il pas fait ?" Insistance sur la
croyance en la Providence et en Dieu. Allusion aux dettes de Fama avec la
mention de Abdjaoudi, l'usurier. Remèdes à la pluie : la mosquée et la prière,
puis l'amour : Salimata, sa femme. Magnifique métaphore de l'amour et de
l'agriculture page 28. Salimata s'inflige d'inutiles supplices (dans l'espoir
d'attirer la fertilité). Fama la soupçonne de mal exécuter ces rites et donc il
la "consomme" : le prince a clairement ses petites faiblesses.
3) Le cou chargé de carcans hérissés de
sortilèges comme le sont de piquants acérés, les colliers du chien chasseur de
cynocéphales.
Focalisation sur Salimata. La religion
l'aide à accepter son destin de femme stérile. Mais accent sur les craintes et
les déceptions d'une femme que son mari délaisse par le discours indirect libre
"un éhonté de mari !". Fama est pour elle lié à un souvenir très
douloureux : celui de son entrée dans le monde des femmes de la tribu, de la
fin de l'enfance, lorsqu'elle se fit excisée (le clitoris est considéré comme
impur). Deux temps de narration sont enchassés pour mettre en valeur la douleur
gardée qu'elle porte en elle et sa rancoeur contre Fama, qui est décidémment un
très mauvais mari (il ronfle, c'est exaspérant ; il veut un enfant mais manque
à son devoir conjugal, etc.)
Poursuite de la description du souvenir de son excision, qui fut pour elle un moment de honte et d'humiliation, puisque, contrairement aux autres filles excisées, elle ne supporta pas la douleur et s'évanouit, et ne put exécuter la danse triomphale du retour du champ d'excision. Chaque paragraphe décrit un peu plus précisémment un aspect qui n'avait été qu'évoqué dans les paragraphes précédent : plongée au coeur d'une conscience meurtrie. Elle raconte son premier viol et la douleur qui en découla. On lui a fait croire au génie de la fécondité, mais elle revient sur ses propres souvenirs, elle a des doutes et croit savoir qui l'a violée en vérité (elle soupçonne le féticheur Tiécoura). La description du féticheur traduit bien le dégoût et l'horreur qu'il lui inspire. Le souvenir plonge de plus en plus précisémment dans le passé de Salimata et l'on comprend pourquoi elle est stérile. Fama n'est pas son premier mari. Lorsqu'on lui a a attribué un mari après les trois semaines du rite suivant l'excision, Salimata était guérie, mais toujours traumatisée par son viol. La nuit de noces fut un échec. Elle se refusa à Baffi, son premier époux. Il voulait la violer, mais elle se défendait tant qu'elle aggrava son hernie dont il mourut quelques mois après.
Description d'un accomplissement détaillé de son devoir de femme au foyer et témoignage de son énervement envers Fama, "toujours inutile, vide!". Explication de la légende noire de Salimata : "Une femme sans trou ! Une statuette !" que la jalousie du génie veut préserver de tout autre homme = une femme maléfique et chargée de malchance. Elle est promise au frère de Baffi, Tiémoko, qui voulait la violer sous la menace d'un couteau. Elle s'enfuit, "seule dans la nuit". On découvre alors une nouvelle facette de Salimata : son courage et sa rébellion. Pendant ses prières, elle supplie Allah de lui donner un Bébé à tous prix, même au prix de l'adultère... Puis Salimata commence sa journée de femme soumise après le départ de Fama (elle vend de la bouillie aux travailleurs). Une silhouette sur le chemin la renvoie de nouveau dans son passé. On comprend alors à quel point elle a aimé Fama, et que leur amour fut l'aboutissement de sa fuite. Ce passé est la description de l'âge d'or des Horodougous avant les soleils des indépendances, quand Fama était encore digne.
Commence alors le travail de vente de Salimata en multipliant les allusions et manifestations religieuses. Monstration de sa générosité parfois extravagante. Pendant le chemin du retour, on apprend que c'est à cause de son infécondité persistante que sa relation avec Fama s'est dégradée. Elle se sent incomplète sans maternité donc le couple et l'amour son incomplets. Un parallèle s'établit entre le mari et la femme : ils ont chacun leur honte, leur désespoir, leur rêve brisé. Un nouveau malheur s'ajoute à tous ceux qu'elle a déjà subis à sa "vie de malheurs", sa grossesse nerveuse. Grosse ressemblance dans les termes employés entre Fama et Salimata, "inutile et vide". Discussion banale de couplé lassé, amour entièrement consumé. Elle se souvient de leurs amours passées avec amertume. On apprend alors que Fama, lassé de la stérilité de Salimata, a commi le péché d'adultère, mais il semble en fait que ce soit lui le stérile... La chute politique coïncide avec le déclin de leur amour et ce fut le début de la fin.
Poursuite de la description du souvenir de son excision, qui fut pour elle un moment de honte et d'humiliation, puisque, contrairement aux autres filles excisées, elle ne supporta pas la douleur et s'évanouit, et ne put exécuter la danse triomphale du retour du champ d'excision. Chaque paragraphe décrit un peu plus précisémment un aspect qui n'avait été qu'évoqué dans les paragraphes précédent : plongée au coeur d'une conscience meurtrie. Elle raconte son premier viol et la douleur qui en découla. On lui a fait croire au génie de la fécondité, mais elle revient sur ses propres souvenirs, elle a des doutes et croit savoir qui l'a violée en vérité (elle soupçonne le féticheur Tiécoura). La description du féticheur traduit bien le dégoût et l'horreur qu'il lui inspire. Le souvenir plonge de plus en plus précisémment dans le passé de Salimata et l'on comprend pourquoi elle est stérile. Fama n'est pas son premier mari. Lorsqu'on lui a a attribué un mari après les trois semaines du rite suivant l'excision, Salimata était guérie, mais toujours traumatisée par son viol. La nuit de noces fut un échec. Elle se refusa à Baffi, son premier époux. Il voulait la violer, mais elle se défendait tant qu'elle aggrava son hernie dont il mourut quelques mois après.
Description d'un accomplissement détaillé de son devoir de femme au foyer et témoignage de son énervement envers Fama, "toujours inutile, vide!". Explication de la légende noire de Salimata : "Une femme sans trou ! Une statuette !" que la jalousie du génie veut préserver de tout autre homme = une femme maléfique et chargée de malchance. Elle est promise au frère de Baffi, Tiémoko, qui voulait la violer sous la menace d'un couteau. Elle s'enfuit, "seule dans la nuit". On découvre alors une nouvelle facette de Salimata : son courage et sa rébellion. Pendant ses prières, elle supplie Allah de lui donner un Bébé à tous prix, même au prix de l'adultère... Puis Salimata commence sa journée de femme soumise après le départ de Fama (elle vend de la bouillie aux travailleurs). Une silhouette sur le chemin la renvoie de nouveau dans son passé. On comprend alors à quel point elle a aimé Fama, et que leur amour fut l'aboutissement de sa fuite. Ce passé est la description de l'âge d'or des Horodougous avant les soleils des indépendances, quand Fama était encore digne.
Commence alors le travail de vente de Salimata en multipliant les allusions et manifestations religieuses. Monstration de sa générosité parfois extravagante. Pendant le chemin du retour, on apprend que c'est à cause de son infécondité persistante que sa relation avec Fama s'est dégradée. Elle se sent incomplète sans maternité donc le couple et l'amour son incomplets. Un parallèle s'établit entre le mari et la femme : ils ont chacun leur honte, leur désespoir, leur rêve brisé. Un nouveau malheur s'ajoute à tous ceux qu'elle a déjà subis à sa "vie de malheurs", sa grossesse nerveuse. Grosse ressemblance dans les termes employés entre Fama et Salimata, "inutile et vide". Discussion banale de couplé lassé, amour entièrement consumé. Elle se souvient de leurs amours passées avec amertume. On apprend alors que Fama, lassé de la stérilité de Salimata, a commi le péché d'adultère, mais il semble en fait que ce soit lui le stérile... La chute politique coïncide avec le déclin de leur amour et ce fut le début de la fin.
4) Où a-t-on vu Allah s'apitoyer sur un
malheur ?
Relations de Salimata avec les autres
vendeuses de riz : elle est jalousée car elle est plus belle et elle a plus de
succès que toutes les autres. Insistance sur l'agilité et la rapidité de
Salimata en tant que vendeuse. Elle est bonne, généreuse, et n'hésite pas à se
sacrifier, dans l'espoir qu'Allah entende ses prières. Mais la pauvreté
touchant toute la population, elle se fait attaquer par ceux qui sont arrivés
trop tard pour bénéficier des dons de riz de Salimata. Ils lui volent tout
l'argent qu'elle a gagné et la tripotent un peu au passage. C'est sa générosité
vaine qui en est la cause : elle a fait des demi-satisfaits. Salimata, devant
son malheur, prend la décision de consulter son marabout, Abdoulaye.
Retour sur la naissance de leur amitié, et sur le début des vues qu'Abdoulaye a sur Salimata. Il est comparé à un taureau du Guassoulou, "susceptible de tout pimenter plus que Fama et riche en connaissance comme en argent". On sent qu'elle aussi est plus ou moins sous son charme... Description des trois rituels pour invoquer les morts, appeler les génies et implorer Allah. Elle est pleine d'admiration pour lui et impressionnée par la magie dont il est capable. Il lui prescrit les sacrifices qu'il doit exécuter. Petite description physique de Salimata pour montrer combien elle est désirable : "elle provoquait le désir de vouloir la mordiller". La violence du sacrifice du coq fait brusquement remonter le souvenir horrible de l'excision.
Insistance sur le fait qu'ils sont seuls et attirés l'un par l'autre un soir d'orage, après avoir partagé le sacrifice. Il commence à lui mettre dans l'esprit que c'est Fama qui est stérile et pas elle, et que la maternité est plus importante que la fidélité. Elle en a envie mais elle a peur car le viol est toujours présent. Elle voit en lui Tiécoura. Il essaie de la violer, elle se défend. Elle saisit le couteau du sacrifice et frappe Abdoulaye. Puis elle s'enfuit dans la pluie. Constatation de ses regrets : elle s'en veut, "ne sachant coucher qu'un homme stérile".
Retour sur la naissance de leur amitié, et sur le début des vues qu'Abdoulaye a sur Salimata. Il est comparé à un taureau du Guassoulou, "susceptible de tout pimenter plus que Fama et riche en connaissance comme en argent". On sent qu'elle aussi est plus ou moins sous son charme... Description des trois rituels pour invoquer les morts, appeler les génies et implorer Allah. Elle est pleine d'admiration pour lui et impressionnée par la magie dont il est capable. Il lui prescrit les sacrifices qu'il doit exécuter. Petite description physique de Salimata pour montrer combien elle est désirable : "elle provoquait le désir de vouloir la mordiller". La violence du sacrifice du coq fait brusquement remonter le souvenir horrible de l'excision.
Insistance sur le fait qu'ils sont seuls et attirés l'un par l'autre un soir d'orage, après avoir partagé le sacrifice. Il commence à lui mettre dans l'esprit que c'est Fama qui est stérile et pas elle, et que la maternité est plus importante que la fidélité. Elle en a envie mais elle a peur car le viol est toujours présent. Elle voit en lui Tiécoura. Il essaie de la violer, elle se défend. Elle saisit le couteau du sacrifice et frappe Abdoulaye. Puis elle s'enfuit dans la pluie. Constatation de ses regrets : elle s'en veut, "ne sachant coucher qu'un homme stérile".
PARTIE 2
1) Mis à l'attache par le sexe, la mort
s'approchait et gagnait ; heureusement, la lune perça et les sauva.
Mort de Lacina, le cousin de Fama. Le sacrifice du coq n'a pas évité le grand malheur qu'avait prédi Abdoulaye. Les Malinkés ensemble font oreuve de générosité envers le défunt. Fama s'en prend aux délégués syndicaux chargés du transport du corps avec un couteau en les traitants de bâtard (probablement des Français responsables des indépendances). Il veut retrouver la véritable dignité de la panthère Doumbouya. Sur le voyage (de la capitale vers le village de Togobala où se déroulent les funérailles), Fama rencontre Diakité, originaire du Horodougou qui avait fui à cause de l'indépendance, de l'arrivée du socialisme et du parti unique (LDN). Le père de Diakité (qui était de l'opposition au parti) fut contraint d'y adhérer et de payer un nombre exagéré de cotisations.
Description du socialisme en Afrique : la jeunesse LDN commet attentats et sabotages, actes dégradants envers les membres de leur propre parti, dont Diakité : "la jeunesse LDN sortit, l'assaillit, le ligota, le déculotta, noua son sexe par une corde, et comme un chien le mit à l'attache" en faisant passer cela pour "la fin de l'exploitation de l'homme par l'homme". Le père de Diakité le défendit en tuant le secrétaire général du parti, son adjoint, le trésorier et deux autres membres. Et après avoir délivré Diakité, il fut fusillé.
Autres exemples des conséquences du socialisme. Konaté, un Bambara, raconte sa ruine. Il n'est pas contre le socialisme, mais trouve le parti trop dur. Sery pense que la cause des malheurs et des guerres en Afrique, c'est le fait que les Africains migrent et chaque indigène voit la concurrence de peuples plus civilisés, plus doués s'installer. Les immigrants plus riches et plus reconnus sont en haut de l'échelle sociale, comme les Dahoméens et les Sénégalais. De plus, l'arrivée des pauvres et des fous n'apporte rien à l'économie et mendient : les Nogos font revenir les concessions "aussi puantes que les fesses de leurs rejetons qu'ils ne torchent jamais". Ils rachètent toutes les consessions, donc ce sont des étrangers qui gagnent de l'argent.
Mort de Lacina, le cousin de Fama. Le sacrifice du coq n'a pas évité le grand malheur qu'avait prédi Abdoulaye. Les Malinkés ensemble font oreuve de générosité envers le défunt. Fama s'en prend aux délégués syndicaux chargés du transport du corps avec un couteau en les traitants de bâtard (probablement des Français responsables des indépendances). Il veut retrouver la véritable dignité de la panthère Doumbouya. Sur le voyage (de la capitale vers le village de Togobala où se déroulent les funérailles), Fama rencontre Diakité, originaire du Horodougou qui avait fui à cause de l'indépendance, de l'arrivée du socialisme et du parti unique (LDN). Le père de Diakité (qui était de l'opposition au parti) fut contraint d'y adhérer et de payer un nombre exagéré de cotisations.
Description du socialisme en Afrique : la jeunesse LDN commet attentats et sabotages, actes dégradants envers les membres de leur propre parti, dont Diakité : "la jeunesse LDN sortit, l'assaillit, le ligota, le déculotta, noua son sexe par une corde, et comme un chien le mit à l'attache" en faisant passer cela pour "la fin de l'exploitation de l'homme par l'homme". Le père de Diakité le défendit en tuant le secrétaire général du parti, son adjoint, le trésorier et deux autres membres. Et après avoir délivré Diakité, il fut fusillé.
Autres exemples des conséquences du socialisme. Konaté, un Bambara, raconte sa ruine. Il n'est pas contre le socialisme, mais trouve le parti trop dur. Sery pense que la cause des malheurs et des guerres en Afrique, c'est le fait que les Africains migrent et chaque indigène voit la concurrence de peuples plus civilisés, plus doués s'installer. Les immigrants plus riches et plus reconnus sont en haut de l'échelle sociale, comme les Dahoméens et les Sénégalais. De plus, l'arrivée des pauvres et des fous n'apporte rien à l'économie et mendient : les Nogos font revenir les concessions "aussi puantes que les fesses de leurs rejetons qu'ils ne torchent jamais". Ils rachètent toutes les consessions, donc ce sont des étrangers qui gagnent de l'argent.
Salimata soupçonne Fama de ne jamais
vouloir revenir à la capitale après son voyage au village. Il sait que son
devoir est de diriger la tribu des Doumbouya et qu'on le lui demandera. Il sent
qu'il ne pourra pas refuser son héritage. Il hérite du statut de chef, mais il
hérite aussi des femmes de Lacina, dont Mariam (qui lui avait d'abord été
promise et qu'il avait refusée).
2) Marcher à pas comptés dans la nuit du
coeur et dans l'ombre des yeux(paroles d'une mélodie de noces malinkée que Fama fredonne plus
loin).
Fama songe à la réaction de Salimata
s'il épousait Mariam. Elle serait faussement empressée mais ne perdrait pas une
occasion de mettre son ingratitude en évidence. Il envisage donc de rester au
village. En arrivantau village, Fama est traité comme un dieu, mais il n'a pas
le droit de parler de politique (c'est interdit par le parti) donc il se
renseigne sur les nouvelles du village. Insomniaque, Fama essaie de se
convaincre d'être digne des Doumbouya. retour sur son ancêtre, Souleymane
Doumbouya (Moriba). Il était marabout et son arrivée chez les Toukoro avait été
prédite par un oracle. Souleymane bâtit à côté des Toukoro un grand campement
appelé Togobala "dont Fama restait l'unique légitime descendant".
Togobala prospéré et conquit le Horodougou. Mais les conquérants (malinkés
musulmans du nord) proposent à Bakari, descendant de Souleymane, d'avoir la
puissance (qui serait illégitime). Bakari veut y renoncer car il craint la
malédiction, mais poussé par une "voix", il prend le pouvoir sur le
Horodougou, scellant la fin de la dynastie Doumbouya en provoquant la
malédicton annoncée : la stérilité de Fama. Insistance sur sa peur des autres,
de lui, de disparaître.
Incident lors du voyage : Fama se sent
destitué de sa dignité lorsqu'un bâtard exige sa carte d'identité pour passer
la frontière. Fama a quand même fini par arriver au village natal, décrépi, et
entouré de "vautours". On lui souhaite la bienvenue puis commence le
rituel des lamentations pour le défunt (les pleureuses). Puis le vent les
effraie et les fait taire. Fama en a marre des lamentations car le Coran dit
qu'il ne faut pas pleurer les morts, que c'est inutile.
3) Les meutes de margouillats et de
vautours trouèrent ses côtes : il survécut grâce au savant Balla.
"Les Malinkés ont la duplicité
parce qu'ils ont l'intérieur plus noir que leur peau et les dires plus blancs
que leurs dents." Fama n'a pas respecté la coutume mais il se place devant
la case de Lacina pour faire croire qu'il y a dormi. Il contemple son modeste
héritage qui lui semble de plus en plus précaire. Le griot fidèle à la famille,
Diamourou, raconte à Fama son secret : sa fille Matali fut choisie par
Tomassini (premier commandant du cercle). Mais courageuse, elle refusa l'acte
sexuel forcé et s'enfuit. Elle fut ramenée et engrossées de force. Très belle,
elle s'épanouit dans la maternité et dans le commerce. Elle n'a jamais oublié
ses parents, elle envoie régulièrement de l'argent à Diamourou. Fama l'estime
davantage que son cousin Lacina.
Création d'un suspense car la discussion
sur Lacina est rapidement interrompue par les salueurs. Les salueurs sont
d'autres dynasties plus ou moins liées aux Doumbouya. Il se sent puissant.
Balla est une affranchi, vieux et aveugle, de la famille des Doumbouya. Il consulte
les fétiches et tue les sacrifices, tout le monde se moque de lui et Diamourou
le déteste (car ils sont égaux socialement et de vécu). Balla se fait de
l'argent sur les croyances des gens. Balla comme Diamourou, l'essence des
Doumbouya, se battent pour leur idéal : réhabiliter la chefferie et voir brûler
les indépendances. Fama, pour reconquérir son pouvoir, dispose donc : d'un
sorcier, d'un griot, d'un peu d'argent et d'appuis politiques. Il ne lui manque
que l'envie et la conviction.
Fama Doumbouya doit prononcer un dernier
palabre pour Lacina : Balla veut participer, Fama refuse. Ambiance fétide et
morbide du cimetière : "tout porte à la fois mort et vie" (page 117).
Fama se recueille sur la tombe de ses parents mais tous les animaux portent la
mort (vautours, margouillats, charognards). Nuit grouillante de cris de bêtes
et d'esprits. Fama fait des cauchemars mais Balla chasse les ennemis avec des
incantations. Mais les prières sont insuffisantes : nécessité de faire des
sacrifices.
4) Les soleils sonnant l'harmattan et
Fama, avec des nuits hérissées de punaises et de Mariam, furent tous pris au
piège ; mais la bâtardise ne gagna pas.
Description d'un matin au village, de
l'attitude irréprochable de Fama et des rites du féticheur Balla. Balla critique
la qualité des harmattans d'aujourd'hui, ce qui amène le récit de "comment
Balla devint-il le plus grand chasseur de tout le Horodougou ?" Un génie
chasseur apparut à Balla pour lui proposer un accord. Il guidera Balla et
rassemblera tous les animaux sauvages devant lui. En contrepartie, le génie
aura la droit de tuer Balla à n'importe quel moment. Balla assomme donc tous
les palabreurs avec ses histoires triomphantes de chasse. Quelques exemples
sont racontés (insistance sur la sagesse et le sang-froid de Balla). Balla
voulait trouver le Kala de son génie chasseur pour le tuer avant de se faire
tuer (Kala = objet propre à chaque individu avec lequel "on éteint la vie
dans le corps"). Il finit par le trouver : un grain de crottin de chevrotin
aquatique. Et il le tua.
Retour à la réalité. Mauvais sommeil de
Fama. Enumération de ses soucis : il a d'abord des soucis d'argent. Il doit
être généreux mais il est trop pauvre pour honorer convenablement son devoir de
prince : il se sent humilié. Il a également des soucis de solitude. Il pense à
Mariam dont il est tombé amoureux dès qu'il l'a vue (description de sa beauté,
de sa sensualité). Il ne pense plus du tout à Salimata. Diamourou lui répète
d'épouser Mariam car malgré son infidélité et sa malice, elle est très fertile.
Enfin, Fama se soucie de l'interrogation du président du village et du comité
(Babou) avec le parti unique et le sous-préfet. Petites notes d'ironies :
"du sous-préfet, de la contre-révolution, de la réaction, mais c'était
grandement grave !", "C'était grave et aussi embarrassant qu'un
boubou au col trop large". Diamourou et Balla influencent son discours.
Fama est le seul réactionnaire, un "horrible contre-révolutionnaire"
du village. Les villageois n'assument pas. Au Horodougou, seules la fraternité
et l'humanisme doivent régner.
Pourtant, une confrontation politique se
prépare (lundi et mardi). Les villageois vont d'un palabre (celui de Fama) à
l'autre (celui du parti). Le mercredi, la rencontre politique a lieu.
Insistance ironique sur l'hypocrisie exagérée des coutumes : les salutations
durèrent "le temps de faire passer par un lépreux un fil dans le chas
d'une aiguille". Déroulement de l'assemblée : palabre préfaciel des
griots, puis palabre de Babou (rusé fils d'esclave) qui fait passer Fama pour
un dangereux militant colonialiste, puis flot de flatteries ("Babou
aurait conquis les villageois"), puis palabre de Fama, concis, digne,
rapide. Sentence du délégué : Fama doit s'humilier en jurant à genoux fidélité
au parti. Diamourou s'y oppose. Convocation des Anciens devant les mânes des
aïeux. Il est décidé que Babou serait le président officiel et Fama seulement
le chef. Réconciliation. Togobala reste uni.
5) Après les funérailles exaucées éclata
le maléfique voyage.
Description du rite des funérailles d'un
Malinké. Avec la pauvreté, les morts sont bien moins accueillis dans l'au-delà.
Pour Lacina, on réussit à acquérir quatre boeufs. Tous les habitants du
Togobala sont présents. Préparation des marches, de la nourriture, des
sacrifices, etc. Lecture du Coran, communion, palabre des griots, présents
offerts par les grandes familles. Puis sacrifice des boeufs. Insistance sur le
sang qui coule page 141. Défense des sacrifices contre les chiens, puis contre
les charognards. Puis partage de la viande rouge. Puis réjouissances. Tours de
magie des chasseurs qui ont conclu des pactes avec des génies. Diamourou et
Balla décomptent les "innombrables signes des funérailles exaucées".
Le voyage retour de Fama vers la
capitale porte un sort maléfique. Il ne veut pas partir car au village il a
l'honneur, l'argent et le mariage. Mais il faut qu'il parte, alors il emmène
Mariam avec lui. Ils s'en vont à pied.
PARTIE 3
1) Les choses qui ne peuvent pas être
dites ne méritent pas de noms.
Arrivée dans la capitale. Salimata
accueille chaleureusement Mariam. Mais petit à petit Mariam gêne Salimata dans
ses rites censés attirer la fécondité, et Salimata, jalouse, croit voir le
ventre de Mariam pousser. Elles se disputent et en viennent aux mains. Une nuit
d'amour entre Fama et Mariam, Salimata entend le tara grincer et cela la rend
folle.
D'un point de vue politique, "le
pays couvait une insurrection". Fama n'en est pas mécontent, il souhaite
voir tomber les fils d'esclave qui sont au pouvoir. Les fétiches le prédisent
(les Malinkés pratiquent la divination). Oracles de Togobala : hyène et boa.
Usage de l'imparfait pour montrer que l'intervention et l'interprétation des
oracles a lieu régulièrement. Exemples de leur efficacité : l'épidémie de peste
a frappé tout le Horodougou sauf Togobala. Or les dirigeants des soleils des
indépendances ignorent les oracles. Ils ne consultent que les sorciers et
marabouts à des fins uniquement personnelles.
L'insurrection débute : répression du
parti. Délibération du conseil des ministres à l'issue de laquelle quatre
ministres sont emprisonnés. "La politique n'a ni yeux ni oreilles ni coeur
: en politique, le vrai et le mensonge portent le même pagne, le juste et
l'injuste marchent de paire, le bien et le mal s'achètent et se vendent au même
prix". Disparition de trois amis de Fama qui s'étaient enrichis avec
l'indépendance. Bakary est arrêté et doit subir un interrogatoire, tout comme
Fama. Prison, torture, jeûne, mais Fama y survit. Ils sont internés dans un camp
qui ne peut porter de nom tant il est ignoble, et qu'ils ne parviennent pas à
situer. Conditions de vie insalubres, pathogènes, mortifères. Tout s'exécute la
nuit. Une nuit, Fama est déporté dans une caserne. Usage constant du passif et
de la troisème personne indéfinie pour montrer qu'on ne sait pas ce qu'il lui
arrive.
Casene de Mayako où s'instruit l'affaire
et où le jugement aura lieu. Description de la caserne le matin du jugement. On
vérifie son identité puis on lui demande quels étaient ses rapports avec Nakou,
l'ancien ministre, considéré comme tête du complot contre le parti. Fama le
connaît, mais à part ses rapports avec les femmes, il ne sait pas grand-chose
de Nakou. Fama raconte un rêve qu'il a fait où une femme lui avait dit que
Nakou devait tuer beaucoup de sacrifices pour qu'il puisse s'en sortir plus
tard, pour démasquer et honnir les intriguants.
Les juges accordent beaucoup
d'importance à ce rêve. Fama est inculpé de "participation à un complot
tendant à assassiner le président et à renverser la république". On lui
reproche de n'avoir pas été raconté son rêve plus tôt et on lui apprend que
Nakou s'est suicidé. Fama se prépare à ce qu'il va dire pour sa défense le jour
du jugement. L'interprête traduit les instructions du juge. Il les insulte, les
humilie et leur donne leur peine. Fama est condamné à vingt ans de réclusion
criminelle. Début de sa vie de condamné. Aucune défense, aucune rébellion
possible. Il regrette de n'avoir pas écoute Balla mais reconnaît sa défaite
contre les soleils. Il attrape le vers de Guinée et vieillit, malade.
2) Ce furent les oiseaux sauvages qui,
les premiers, comprirent la portée historique de l'évènement.
Fama continue de prier. Il ne regrette
qu'une chose : n'avoir pu se faire pardonner de Salimata. Il espère encore être
enterré dans le Horodougou comme lui avaient prédi les devins. Un jour, les
gardes lui donnent des habits neufs et lui demandent de les suivre pour
assister au discours du président. Discours humaniste et très républicain. Il
demande aux prisonniers de pardonner et il les libère tous. Il souhaite
apparemment instaurer de nouvelles valeurs plus stables (bonté, douceur,
patience, justice) page 174. Remise de l'argent. Départ immédiat pour la
capitale.
Sur la route, Bakary suggère à Fama d'aller
se refaire une santé à Vichy ! Salimata ni Mariam ne viennent chercher Fama. Il
envisage de se trouver une autre femme. Salimata est partie avec Adboulaye.
Mariam avec son chauffeur de taxi. Bakary, fidèle à Fama, l'avait menacé
de sa frivolité. Bakary lui parle ensuite de ce qu'il s'est passé à Togobala
après son arrestation. Balla est mort dans son sommeil. Funérailles grandioses
(quatre boeufs sacrifiés).
Fama descend de voiture en plein milieu
du trajet. Bakary essaie de le retenir. Fama ne l'écoute pas et monte dans un
camion. Bakary lui reproche d'être un mauvais ami. Fama se moque de lui et se
félicite de l'avoir tourné en dérision par son silence. Fama veut partir car il
sait que personne ne veut de lui dans la capitale. Il veut aussi permettre à
Salimata d'être enfin heureuse avec un autre homme. Il part dans le Horodougou
avec l'objectif d'y mourir le plus tôt possible, car telle est sa destinée.
Arrivé dans le Horodougou, personne ne l'accueille mais il s'y sent bien. Une
foule se forme autour d'un homme en uniforme, Vassoko. Il explique que la
frontière est fermée depuis un mois à cause de la tension entre les deux pays.
Fama va lui parler, se présente et
demande à passer pour assister aux funérailles de Balla. Mais Fama n'a aucune
pièce d'identité et en plus, il est un ex-détenu politique. Il se met en colère
devant le refus de Vassoko. Il franchit les barbelés fièrement et incite la
foule à le regarder partir. Vassoko empêche les gardes de le tuer. Mais Fama
est dans une impasse et Vassoko le rattrape. Alors Fama escalade le parapet et
saute parmi les caïmans sacrés qui commencent à l'attaquer. Un garde tire sur
le crocodile. Les oiseaux attaquent la terre. Les fauves et les crocodiles
s'enfuient. D'autres coups de feu retentissent. Fama est grièvement blessé.
L'ambulance le ramène à Togobala. On découvre qu'il n'a pas été touché par une
balle mais par la morsure d'un caïman sacré, ce qui prouve qu'il est un grand
chef. Fama meurt alors, à quelques kilomètres de Togobala.
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Pendant la première partie de sa vie, Dadié a connu la colonisation. Il a étudié en Côte d’Ivoire à Grand Bassam et puis à Bingerville. Après, il est devenu écrivain au Sénégal. Là-bas, il étudia à l’Ecole William Ponty où il a écrit des scénarios. Assémien Déhylé (1936), le plus connu, est l’histoire d’un village avant la colonisation. Après avoir terminé ses études, Dadié a travaillé pour Le Réveil, un journal du Rassemblement Démocratique Africain (RDA). Il a été un membre actif de la RDA au Sénégal jusqu'en 1947. A ce moment, il devient activiste en Afrique et participe à la création du mouvement de la négritude. . Il travaille pour l’indépendance avec le Parti Démocratique de la Côte d’Ivoire, et en 1950, est emprisonné pour ses efforts. En prison, Dadié écrit son Carnet où il s’adresse à la lutte africaine.
Son respect pour la culture africaine a inspiré Dadié à établir le Cercle Culturel et Folklorique de la Côte d’Ivoire en 1953. La même année, il publie son premier roman, Climbié, qui décrit la vie d’une société rurale de la Côte d’Ivoire. Il a servi comme ministre des Affaires Culturelles de 1977 jusqu'en 1986, et a fait des efforts pour promulguer les arts africains.
Avec les publications Un Négre à Paris (1959), Patron de New York (1964), et La Ville ou nul ne meurt (1968), Dadié a créé un nouveau genre de littérature africaine qui s’appelle les chroniques. Ses chroniques sont les études des autres cultures et ce sont des efforts de préserver ces cultures. Les poèmes Dans tes yeux et Je vous remercie, mon Dieu (tirés du recueil La Ronde des jours 1956) montrent les croyances de Dadié qui a beaucoup d’espoir pour l’avenir.
Les Œuvres de Bernad Dadié.
Climbié (1953) Paris: Seghers.
Carnet de prison (1984); Abidjan: 1949-1950
Chroniques
Les Villes (1933)
Un Nègre à Paris (1959) Paris: Présence africaine.
Patron de New York (1956) Paris: Présence africaine.
La Ville où nul ne meurt (1968) Paris: Présence africaine.
Scénarios
Monsieur Thôgô-Gnini (1970) Paris: Présence africaine.
Mhoi cheul (1979) Paris: Présence africaine.
Béatrice du Congo (1995) pièce en 3 actes. Paris: Présence Africaine.
Poésie
Afrique debout (1950) Paris: Présence africaine.
La Ronde des jours (1956) Paris: Seghers.
Hommes de tous les continents (1967) Paris: Présence africaine.
Nouvelles
Légendes africaines (1954) Paris: Seghers.
Le Pagne noir (1955) Paris : Présence Africaine.
Commandant Taureault et ses nègres (1980)
Les Jambes du fils de Dieu (1980) Abidjan, Paris: Ceda / Hatier
Articles
Le Sens de la lutte (1949)
Les Belles histoires de Kacou Ananze l’Araignée
Sur Dadié
Kotchy, Berthélémy. La Critique sociale dans l’ouvre théâtrale de Bernard Dadié. Paris : l’Harmattan, 1984.
Lomax, Alan and Raoul Abdul. 3000 Years of Black Poetry; an anthology. New York, NY: Dodd, Mead & Co., 1970.
Maunick, Edouard J. Poèmes et récits d’Afrique noire, du Maghreb, de l’océan Indien et des Antilles. France: Le Cherche-midi Editeur, 1997.
Vincileoni, Nicole. Comprendre l’ouvre de Bernard B. Dadié.Abidjan : Les classiques africains, 1979.
THÈME: LECTURE METHODE TEXTE 1,1ERE PARTIE CHAP I ''les soleils des indépendances "
I) SITUATION
II) LECTURE
III) HYPOTHESES
GENERALES
IV) VERIFICATION
DE
L’HYPOTHÉSES
GENERAL
CONCLUSION
I. SITUATION
Le texte soumis a notre réflexion
est situe aux pages 13 et 14 du chapitre I de la première partie
de l’œuvre
Considéré comme un chef-d’œuvre littéraire, LES SOLEILS DES INDEPENDANCES ivoirien AHMADOU KOUROUMA né le 24 novembre 1927 à
Boundiali et mort le 11 décembre 2003 à Lyon. Cet œuvre a vue le jour en
1958 aux éditions seuil en France .Dans ce texte il est question de l’affront de
fama et ses réactions face au peuple du horodougou. Il sera élaboré selon
l’axe d’étude suivante : « la satire des
sociétés africaines indépendantes».
II. LECTURE
«Fama salua, et
avec quels large sourie! Planta sa grande taille parmi les pilotis,
assembla son boubou et ensuite se cassa et s’assit sur un bout de natte. Le
griot, un très vieux et malingre, qui criait et commentait,
Répondit :
-le prince du
horodougou, le dernier légitime doumbouya, s’ajoute à nous… quelque peu tard.
Yeux et souries
narquois se levèrent. Que voulez vous ; un peuple presque mendiant, c’est
grotesques sous tout les soleils. Mais fama nusa pas sa colère à injurier tout
ces moqueurs de batards de fils de chien. Le griot continuât à dire et du
autrement désagréable :
-un retard sans
inconvénients ; les coutumes et les droits des grandes familles
avait été respecte les doumbouya n’avaient pas été oubliés.les prince du
horodougou avaient été associe avec les Keïta.
Fama demanda au griot de se répéter celui-ci hésita. Qui n’est pas Malinké peut
l’ignorer : en la circonstance c’était un affront, un affront à faire
éclater les pupilles. Qui donc avait associé doumbouya et Keita ? Ceux-ci
sont roi du Ouassoulou et ont pour totem l’hippopotame et non la panthère.
D’un ton ferme,
coléreux et indigner, fama redemanda au griot de se répéter. Celui-ci se lança
dans d’interminables justifications: symbolique, tout était symbolique dans les
cérémonies, et l’on devrait s’en contenter ; une très grande faute pour
les coutumes et la religion, le fait que quelque vieux de cette ville vivait
que de ce qui se distribuait pendant les rites…
Enfin un tard de
maudites fadaises qu’on ne lui avait pas demandées. Bâtards de griot !
Plus de vrais griots ; les réels sont morts avec les grands maitres de
guerre d’avant la conquête des toubabs.
Fama devait prouver sur
place qu’il existait encore des hommes qui ne tolèrent pas la bâtardise. A
renifler avec discrétion le pet de l’effronté, il vous juge sans nez.
Fama se leva et
tonna à faire vibrer l’immeuble.
Le malingre griot,
décontenancé, ne savait plus quel vent se laisser balancer, il demandait aux
assis d’écouter, d’ouvrir les oreilles pour entendre le fils des doumbouya
offensé et honni, totem panthère, panthère lui-même qui ne sait pas dissimuler
furie et colère. »
III. HYPOTHESE
GENERALE
Une tonalité satirique
l’auteur met en évidence l’affront du prince fama et ses réactions face au
peuple de horodougou.
IV. VERIFICATION DE L’HYPOTHESES GENERALE
AXE1:L’affront du prince fama
Axe2:Les réactions de fama face au peuple
de horodougou
TABLEAU DE
VERIFICATION DES AXE DE LECTURES
AXE1:L’affront du prince fama
ENTREE
|
REPERAGE
|
ANALYSE
|
INTERPRETATION
|
TYPE ET FORME DE PHRASES
|
«fama…souries !»
«le
griot…répondit :»
«yeux…lavèrent.»
«qui…pupilles.»
«qui…Keita ?»
|
Phrases exclamative
Phrase affirmative
Phrase déclarative
Phrases
interrogative
|
A travers les types et forme de phrase l’auteur
évoque L’affront de fama
|
TEMPS
VERBAUX
|
«salua »
«planta»*
«assembla»
«cassa»
«criait»
«commentait»
«à injurier»
«éclater»
|
verbe au passe simple
imparfait
infinitif
Présent
|
ces temps verbaux montrent la bravoure de fama
pour affronter la situation qui s’oppose à lui
|
BILAN PARTIEL
Au regard de ces entrées et analyse l’auteur nous a quel point le
prince fama affronte les situations.
Axe2:Les réactions de fama face au peuple de horodougou
Axe2:Les réactions de fama face au peuple de horodougou
ENTREE
|
REPERAGE
|
ANALYSE
|
INTERPRETATION
|
FIGURE DE STYLE
|
«fama…l’immeuble»
«totem panthère»
«à panthère lui-même…colère.»
|
l’hyperbole
la répétition
la métaphore
|
l’auteur met en évidence la réaction de fama au
peuple de horodougou
|
ENONCIATION ET CONNECTEUR LOGIQUE
|
«mais»
«et»
«nous»
«il»
|
l’opposition
l’addition
Prônons pers. Complément
Prônons pers. sujet
|
à travers l’énonciation et connecteur logique
Ahmadou kourouma evoque les réactions de fama face au peuple de horodougou
|
BILAN PARTIEL
A travers les figures de styles et l’énonciation l’auteur nous montre
l’importance du prince FAMA.
Conclusion
En somme l’auteur met en évidence l’affront de fama et
ses sentiments face au peuple de horodougou. Ainsi nous pouvons dire qu’en
Afrique les gouverneurs fons preuve de sagesse face à des
éventuelles
Sommaire
Introduction
I) BIOGRAPHIE ET BIBLIOGRAPHIE DE L’AUTEUR
a) Biographie de l’auteur
b) Bibliographie de l’auteur
II) LA VIE, LE PARCOURS DE FAMA ET SES TRAITS CARACTERISTIQUE
a. la vie et le parcours de fama
b. les traits caractéristiques de fama
Conclusion
INTRODUCTION
Soleil de la chaleur vivifiante, ou lumière trop ardente; Soleil joyeux des aubes heureuses, ou voilé et proche encore des grands orages .les soleils des l’indépendance est un roman de l’écrivain hamadou kourouma née en 1927 et décédé en 2003 parut en 1968 a Montréal au canada ensuite publier aux Edition du ‘’Seul’’ a paris en 1970 âpres avoir connue un colossal succès indéniable. Cette œuvre nous narre l’histoire d’un héros authentique tragique qui est dénommé FAMA celui-ci avec toute ces faiblesses et tout ces rêves, est un authentique des soleils des indépendances dans la mesure même ou toute une société riche de tradition, de rêve avec lui ainsi ce roman qui aurai pu n'être qu'un récit pittoresque de la négritude ou une chronique de la décolonisation, ce roman rejoint, au-delà des particularismes régionaux, l'universelle condition humaine. Dans la suite de notre analyse nous, nous évertuerons a montre dans un premier temps la vie et le parcourt de fama puis dans un second temps les traits caractéristiques de celui-ci.
I) BIOGRAPHIE ET BIBLIOGRAPHIE DE L’AUTEUR
a. BIOGRAPHIE DE L’AUTEUR
Ahmadou Kourouma est née en côte d’Ivoire à Boundiali en 1927 dans une famille princière musulmane de l’ethnie malinké. Il a passé une partie de son enfance en Guinée. A l’âge de 7 ans, il est pris en charge par son oncle qui le fait entrer à l’école primaire rurale. En 1947, il est reçu au concours d’entrée à l’école technique supérieure de Bamako. En 1949, il est arrêté comme meneur de grève et envoyé en Côte d’Ivoire. On lui supprime son sursis et il est enrôlé dans le corps des tirailleurs pour un service de trois ans. Il est dégradé quelques mois plus tard, et il se rend en France pour continuer ses études en 1955. C’est à Lyon que son intérêt pour la littérature et l’art d’écrire se précise. Dès son retour en Côte d’Ivoire, il entreprend la rédaction du roman qui deviendra Les Soleils des indépendances qu’il publia à Montréal, au Canada en 1968.
b. BIBLIOGRAPHIE DE L’AUTEUR
Après Les Soleils des indépendances, dont la publication fut refusée d’abord en France, car la langue française y est corrompue par les tournures, les insuffisances du parler Nègre. On attendra près de vingt ans pour voir la publication en 1990 de Monné, outrage et défis parut aux éditions du Seuil où il peint la période coloniale. En 1999, va paraître En attendant le vote des bêtes sauvages qui dénonce les didacteurs africains; et en 2000 Allah n’est pas obligé où il parle des guerres civiles qui ont donné naissance à des enfants soldats. Kourouma est aussi l’auteur d’une pièce de théâtre Tougnantigui en 1972
I) LA VIE, LE PARCOURS DE FAMA ET SES TRAITS CARACTERISTIQUE
a) LA VIE ET LE PARCOURS DE FAMA
Fama est le héros du récit. Il est très grand et très noir. Il a les dents blanches et les gestes d'un prince. Bien qu'il soit réduit à rien, il reste toutefois fidèle aux traditions de sa tribu et continue à porter les costumes d'antan. En malinké, son nom signifie « roi » ou « chef ». Il est le dernier et légitime descendant du prince de Horodougou.
L’enfance de Fama est essentiellement joyeuse. La gloire d’appartenir à la dynastie régnante offre à ce personnage de nombreux privilèges. Très jeune, il connaît l’importance de la richesse matérielle. Il n’ignore pas les plaisirs que la vie offre. Tout ceci fait de lui un être heureux et équilibré. Contre toute attende, il vit une deuxième chute suite à la mort de l’héritier de Togobala. Conformément aux lois ancestrales qui fixent les normes de succession dans le royaume du Horodougou, Fama devrait être l’heureux élu. Toutefois, il héritera d’un royaume sans richesse : De loin en loin une ou deux cases penchées, vieillottes, cuites par le soleil, isolées comme des termitières dans une plaine. Entre les ruines de ce qui avaient été des concessions, des ordures et des herbes que les bêtes avaient broutées, le feu brûlées et l’harmattan léchées. De la marmaille échappée des cases […] en titubant sur des jambes de tiges de mil et en balançant de petites gourdes de ventres poussiéreux. (p. 105-106) Fama doit succéder à son frère pendant que tout le Horodougou est en ruine. La description qu’on fait de ces lieux porte sur les traits dépréciatifs des habitants aussi bien que des maisons. La pauvreté gangrène les lieux. C’est ce qui ressort des traits physiques des enfants. Les habitations quant à elles ne sont que des masures détruites par le soleil ardent du sahel. Bref, Le Horodougou devient un espace de promiscuité où la vie est difficile. Fama ne restera pas dans ce village meurtri. Ici, le temps et l’espace fusionnent pour expliquer l’impossibilité de concilier richesse et pauvreté.
b) LES TRAITS CARACTERISTIQUES DE FAMA
Dès lors, l’Indépendance est perçue comme un mythème décadent. C’est elle qui crée de nouvelles structures étatiques et fragilise au même instant les monarchies. Elle fait naître également la corruption, le parti unique et la carte d’identité (p. 22). A travers cet énoncé, il est facile de découvrir que Fama a lutté pour des transformations qui finiront par l’engloutir. Dans son Horodougou natal, Fama connaît une deuxième chute. Son combat pour la libération des peuples noirs devient vain. Il produit un effet boomerang en l’inscrivant au sein de l’espace des gouvernés. Fama devient un « vautour », une « hyène ». Toute une métaphore animale se construit autour de lui. À travers le bestiaire et la stellaire, le narrateur explique la descente aux enfers de Fama Doumbouya. L’hyène et le vautour sont des figures sémiques de la déchéance. À travers ces métaphores, le nouveau statut du personnage se dessine. C’est un homme dépouillé de tous ses biens. Un prince déchu qui vit des restes des cérémonies traditionnelles des peuples malinké. L’Indépendance est comparée à un moment de chute : c’est la fin de la royauté et le début de la partitocratie. Durant l’ère nouvelle, le cadre spatial du Horodougou se réduit à quelques régions. Il est divisé suite aux tracés de l’Indépendance. À partir de cet instant, l’espace devient parcellaire. Les nouveaux mythes surplombent les mythes anciens. Fama, quant à lui continue à vivre dans l’imaginaire ancien qui présente le Horodougou comme un vaste empire. Il est buté aux obstacles des nouvelles lois républicaines qui partagent le royaume de ses ancêtres en deux pays : « Le Horodougou fut démembré et appartenait désormais à deux républiques » (p. 102). Deux modes de gouvernance diamétralement opposés. Fama ne se retrouve pas au sein de cette nouvelle cosmologie. La période des Indépendances est destructrice au point de scinder le milieu sacré des Doumbouya en deux espaces distincts appartenant à des Républiques aux destins antagonistes. Des idéologies occidentales surplombent l’imaginaire africain et régulent la nouvelle société mandingue. Le Horodougou est désormais partagé entre le Nikinaï et les Ébènes. Les lieux d’attribution des noms ainsi que les lieux des funérailles deviennent des cadres de vie du prince déchu. Il va d’un point à l’autre cherché sa pitance journalière alors qu’il était tout puissant quelques décennies plus tôt. Le passage du statut de prince à celui de bêtes rapaces illustre sa deuxième chute. Le prince Doumbouya jadis honoré devient un sarcophage suite au transfert des pouvoirs.
CONCLUSION
Tout au long de ce travail sur l’itinéraire spatial de Fama dans Les Soleils des Indépendances, il a été question d’examiner la spatialité à travers le parcours de Fama Doumbouya. Il fallait démontrer que les romans de Kourouma présentent des personnages qui subissent un déterminisme mythique qui les rattache à certains espaces des origines. En revisitant le statut sémiologique de Fama, on constate qu’il existe des traits textuels hautement imagés. Dans Les Soleils des Indépendances, le parcours de Fama permet de comprendre la présence des forces supra-terrestres qui fixent inéluctablement le cours des événements. Le prince déchu n’arrive pas à restaurer les mœurs anciennes. Ce travail a permis d’identifier les espaces traversés par ce sujet depuis la colonisation jusqu’à la période des Indépendances.
Pour notre part, nous pouvons affirmer que les œuvres de Kourouma placent la mobilité au cœur de son écriture. Celle-ci est due aux croyances symboliques des personnages qui se soucient de leur équilibre permanent. En revisitant l’itinéraire de Fama Doumbouya, il est facile de constater que les lieux parcourus se rattachent tant aux mythes de fondation qu’aux mythes eschatologiques marquant la fin de la dynastie des Doumbouya. La mort de Fama explique l’accomplissement du destin longtemps prédit par les ancêtres du Horodougou. Elle explique la fin du cycle des Doumbouya et non la fin des mythes, car les mythes ne meurent jamais. Fama aussi ne meurt pas, il continuera sa vie auprès dans Le temps et l’espace dans la littérature et le cinéma francophones contemporains.
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THÈME:LA RONDE DES JOURS DE BERNARD B. DADIE
SOMMAIRE
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THÈME:LA RONDE DES JOURS DE BERNARD B. DADIE
SOMMAIRE
I) SITUATION
II) LECTURE
III) FORMULATION DE HYPOTHÈSE GÉNÉRAL
IV) VERIFICATION DE L’HYPOTHESE GENERAL
V) BILAN GENERAL
I) SITUATION
Ce texte soumis à notre étude est extrait du recueil poétique de la ronde des jours, de l’écrivain Bernard Berlin dadie.
Celui-ci née en 1916 à assinie au sud de la cote d’ivoire apparait comme le père de la littérature ivoirienne.
Son fable intitule ‘’feuille aux vents’’ ;neuvième poème du recueil situer a la page vingt (20) met en évidence, «L’expression d’une poésie militante».
De ce qui précède, Bernard Binlin dadie exprime sa fierté d’être noir, l’amour qu’il a pour sa mère patrie, son refus d’être soumis aux colons et rêve d’un avenir meilleur pour l’Afrique.
II) LECTURE
« Je suis homme à la couleur de nuit
Feuille au vent, je vais au gré de mes rêves.
Je suis l’arbre bourgeonnant au printemps
La rosée qui chantonne dans le creux du baobab.
Feuille au vent, je vais au gré de mes rêves.
Je suis l’homme dont on se plaint
Parce que contre l’étiquette
L’homme dont on se rit
Parce que contre les barrières.
Feuille au vent, je vais au gré de mes rêves.
Je suis l’homme dont on dit : ‘‘ Oh, celui-là !’’
Celui qu’on ne peut saisir
La brise qui vous frôle et fuit.
Feuille au vent, je vais au gré de mes rêves.
Le capitaine à la proue
Cherchant dans les rafales des nuages
L’œil puissant de la terre ;
La barque sans voile
Qui glisse sur l’océan.
Feuille au vent, je vais au gré de mes rêves.
Je suis l’homme dont les rêves
Sont aussi multiples que les étoiles
Plus bruissants qu’essaims d’abeilles
Plus souriants que sourires d’enfants
Plus sonores qu’échos dans les bois.Feuille au vent, je vais au gré de mes rêves. »
Feuille au vent, je vais au gré de mes rêves.
Je suis l’arbre bourgeonnant au printemps
La rosée qui chantonne dans le creux du baobab.
Feuille au vent, je vais au gré de mes rêves.
Je suis l’homme dont on se plaint
Parce que contre l’étiquette
L’homme dont on se rit
Parce que contre les barrières.
Feuille au vent, je vais au gré de mes rêves.
Je suis l’homme dont on dit : ‘‘ Oh, celui-là !’’
Celui qu’on ne peut saisir
La brise qui vous frôle et fuit.
Feuille au vent, je vais au gré de mes rêves.
Le capitaine à la proue
Cherchant dans les rafales des nuages
L’œil puissant de la terre ;
La barque sans voile
Qui glisse sur l’océan.
Feuille au vent, je vais au gré de mes rêves.
Je suis l’homme dont les rêves
Sont aussi multiples que les étoiles
Plus bruissants qu’essaims d’abeilles
Plus souriants que sourires d’enfants
Plus sonores qu’échos dans les bois.Feuille au vent, je vais au gré de mes rêves. »
III) HYPOTHESE GENERALE
Poème lyrique de BERNARD B. DADIE montrant sa fierté d’être noir et l’espérance a sa liberté totale.
IV) VERIFICATION DE L’HYPOTHESE GENERAL
axe1 : La fierté d’être noir
ENTREE
|
REPERAGE
|
ANALYSE
|
INTERPRETATION
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les types de phrase
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-je suis l’homme a la couleur de nuit
-je suis l’arbre bourgeonnant au printemps
-je suis l’homme dont on se plaint
|
Phrase déclarative
|
insistance sur sa personne, la fierté de son origine de ce qu’il est, un digne fils d’Afrique fier sa peau noir.
|
figure de style
|
la rose qui chantonne dans le creux du baobab.
arbre bourgeonnant au printemps
|
Personnification
|
Met en évidence son attachement a l’Afrique surtout au climat chaud et du grand arbre le baobab
|
énonciations
|
‘’dont’’
‘’dont’’
‘’dont’’
|
Pronom relatif
|
Ce pronom relatif que l’auteur est pointe du doigt, il est critique cela traduit son anti-colonialisme.
|
axe2 : l’espérance a la liberté totale
BILAN PARTIEL
BERNARD B. DADIE est fière d’être noir, d’appartenir au grand et chaud continent africain mais résiste du joug colonial.
Ø AXE 2 : l’espérance a la liberté totale
ANALYSE
| |||
Fi Figure de style
|
feuille au vent, je vais au gré de mes rêves
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Métaphore
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a l’image de la feuille dirige par le vent l’auteur veut être libre de se déplacer selon ses désirs.
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D Degré de
Signification
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aussi que
plus que
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Comparatif
supériorité
|
il y a de grand rêves qui vont au delà de sa propre personne afin de marquer l’histoire du continent. il fait allusion a l’indépendance, au développement économique de l’Afrique et espère la réhabilitation ainsi qu’a l’affirmation de la dignité de l’homme noir.
|
BILAN PARTIEL
A travers cette figure de style et le degré de signification l’auteur est en accord avec l’adage stipulant que «on peut tout arracher au pauvre sauf ses rêves».
V) BILAN GÉNÉRAL
En définitif, les différents entre nous permis de montre que Bernard B dadie est fière d’être noir et espère une liberté total tout en ayant de grandes rêves pour l’Afrique .
L’auteur éprouve des sentiments à l’égard de ses frères colonisés.
Sommaire
Introduction
I) BIOGRAPHIE ET BIBLIOGRAPHIE DE BERNARD DADIE
A) Biographie de la poésie de Bernard b dadie
B) Bibliographie de l’auteur
II) LA PLACE DE LA POESIE DANS LA CREATION LITTERAIRE DE DADIE
A) Le sens de la poésie de Bernard b dadie
B) L’opportunité de la poésie chez Bernard b dadie
Conclusion
INTRODUCTION
La poésie est un genre littéraire très ancien aux formes variées, écrites généralement en vers, mais qui admettent aussi la prose, et qui privilégient l'expressivité de la forme, les mots disant plus qu'eux-mêmes par leur choix (sens et sonorités) et leur agencement (rythmes, métrique, figures de style). Sa définition se révèle difficile et varie selon les époques, au point que chaque siècle a pu lui trouver une fonction et une expression différente, à quoi s'ajoute l'approche propre à la personnalité de chaque poète c’est ainsi que Le concept de littérature négro-africaine sied mieux à une étude de la littérature nègre ou regard de la diversité culturelle et de particularités dues à l’origine des écrivains. Compte tenu de cette multiplicité, il y a une littérature propre aux Africains du continent une autre qui porte la marque de ceux déportés et soumis autrefois et qui à un moment de l’évolution du monde, se sont affranchi du joug de l’envahisseur.
De ce postulat, il est à remarquer, sinon une différence, du moins une nuance dans le ton et les thèmes traités ça et là par les écrivains négro- africains. Néanmoins, l’on peut retenir que la littérature négro- africains est «une manifestation et une partie intégrante de la civilisation africain ». C’est dans cet ordre d’idée que nous cherchons à connaitre La place de la poésie dans la création littéraire de dadie. Dans un premier temps nous allons montre le sens de la poésie et dans un second temps l’opportunité de la poésie chez l’auteur.
I) BIOGRAPHIE ET BIBLIOGRAPHIE DE BERNARD DADIE
B) BIOGRAPHIE DE LA POESIE DE BERNARD B DADIE
Dadié est né e à Assinie, près d’Abidjan en Côte d’Ivoire en 1916. Son père, Gabriel Binlin Dadié, fondateur de l’association « Syndicat des Planteurs Africains » qui a joué un rôle dans le Parti Démocratique de la Côte d’Ivoire, et son oncle Melantchi, fermier à Bingerville, l'ancienne capitale de la Côte d’Ivoire, ont élevé Dadié. À cette époque, Bernard Dadié a développé ses croyances philosophiques sous l'influence de la culture et de la société.et s'est rendu compte de l’importance de la famille et de la communauté.
Pendant la première partie de sa vie, Dadié a connu la colonisation. Il a étudié en Côte d’Ivoire à Grand Bassam et puis à Bingerville. Après, il est devenu écrivain au Sénégal. Là-bas, il étudia à l’Ecole William Ponty où il a écrit des scénarios. Assémien Déhylé (1936), le plus connu, est l’histoire d’un village avant la colonisation. Après avoir terminé ses études, Dadié a travaillé pour Le Réveil, un journal du Rassemblement Démocratique Africain (RDA). Il a été un membre actif de la RDA au Sénégal jusqu'en 1947. A ce moment, il devient activiste en Afrique et participe à la création du mouvement de la négritude. . Il travaille pour l’indépendance avec le Parti Démocratique de la Côte d’Ivoire, et en 1950, est emprisonné pour ses efforts. En prison, Dadié écrit son Carnet où il s’adresse à la lutte africaine.
Pendant la première partie de sa vie, Dadié a connu la colonisation. Il a étudié en Côte d’Ivoire à Grand Bassam et puis à Bingerville. Après, il est devenu écrivain au Sénégal. Là-bas, il étudia à l’Ecole William Ponty où il a écrit des scénarios. Assémien Déhylé (1936), le plus connu, est l’histoire d’un village avant la colonisation. Après avoir terminé ses études, Dadié a travaillé pour Le Réveil, un journal du Rassemblement Démocratique Africain (RDA). Il a été un membre actif de la RDA au Sénégal jusqu'en 1947. A ce moment, il devient activiste en Afrique et participe à la création du mouvement de la négritude. . Il travaille pour l’indépendance avec le Parti Démocratique de la Côte d’Ivoire, et en 1950, est emprisonné pour ses efforts. En prison, Dadié écrit son Carnet où il s’adresse à la lutte africaine.
C) BIBLIOGRAPHIE DE L’AUTEUR
Ecrivain, dramaturge et homme politique ivoirien. Tour à tour commis administratif, membre du Rassemblement Démocratique Africain luttant pour l'Indépendance, journaliste militant, prisonnier politique, Inspecteur des affaires culturelles, ministre de la culture (1977-1986), il a mené parallèlement une carrière de dramaturge (1e pièce de théâtre en 1933), poète, romancier.
Ses productions sont nombreuses, dont :
Afrique debout (1966), Légendes africaines (1973), Climbié (1982), La ronde des jours (1981), Hommes de tous les continents (1967), La ville où nul ne meurt (1969), Monsieur Thôgo-Gnini (1970), Béatrice du Congo (1970), Les voix dans le vent (1970), Iles de tempêtes (1973), Papassidi maître-escroc (1975), Mhoi-ceul (1979), Opinions d'un nègre (1979), Commandant Taureault et ses nègres (1980), Les jambes du fils de Dieu (1980), Carnet de prison (1981), Les contes de Koutou-as-Samala (1982), les belles histoires de Kacou Ananzé l'araignée, Les villes (1933), Assémien Déhylé, roi du Sanwi (1936), Un nègre à Paris (1966), Patron de New York (1964), Min Adja-o (c'est mon héritage)-situation difficile-Serment d'amour (1965).
Ses productions sont nombreuses, dont :
Afrique debout (1966), Légendes africaines (1973), Climbié (1982), La ronde des jours (1981), Hommes de tous les continents (1967), La ville où nul ne meurt (1969), Monsieur Thôgo-Gnini (1970), Béatrice du Congo (1970), Les voix dans le vent (1970), Iles de tempêtes (1973), Papassidi maître-escroc (1975), Mhoi-ceul (1979), Opinions d'un nègre (1979), Commandant Taureault et ses nègres (1980), Les jambes du fils de Dieu (1980), Carnet de prison (1981), Les contes de Koutou-as-Samala (1982), les belles histoires de Kacou Ananzé l'araignée, Les villes (1933), Assémien Déhylé, roi du Sanwi (1936), Un nègre à Paris (1966), Patron de New York (1964), Min Adja-o (c'est mon héritage)-situation difficile-Serment d'amour (1965).
II) LA PLACE DE LA POESIE DANS LA CREATION LITTERAIRE DE DADIE
A) LE SENS DE LA POESIE DE BERNARD B DADIE
Bernard b Dadié, a travers ces œuvres poétique mène une une lutte anti-colonialiste et faire la valorisation de la race noire, Avec La ronde des jours, Bernard B. Dadié chante la grandeur de l’Afrique Dadié dans la Ronde des jours affirme que c’est l’homme noir qui fait le travail journalier, que ce travail est certes difficile et douloureux, mais que ce travail crée tout de même la joie.
B) L’OPPORTUNITE DE LA POESIE CHEZ BERNARD B DADIE
Bernard B Dadie dans ses œuvres poétiques à aide a la race noire à prendre conscience des atouts et des compétences qu’elle regorge et de ne pas toujours se faire martyriser par les colons. C’est ainsi que l’auteur affirme ceci dans ces œuvre poétiques :
« Nous vivrons parce que toujours sur la brèche, Nous nous battrons pour la Paix, Nous nous battrons pour la Liberté. Nous saisirons les bellicistes au collet Et sur leurs méfaits ferons le jour, un jour cru. […] Ciel d’Afrique !/ Que ton soleil grille les ailes aux vautours affamés, Brûle leur pelage aux hyènes puantes et gourmandes, Car entends-tu , ciel d’Afrique, Ciel bleu et pur Ciel de Paix, » ( « Nous saisirons les bellicistes aux collet » dans Afrique debout, Seghers, 1950) ; Ou encore ces célèbres vers : « Je vous remercie mon Dieu, de m’avoir créé Noir, d’avoir fait de moi la somme de toutes les douleurs, mis sur ma tête le monde. […] Je vous remercie mon Dieu, de m’avoir créé Noir, Je porte le Monde depuis l’aube des temps Et mon rire sur le Monde, dans la nuit crée le jour » (« Je vous remercie mon Dieu » dans La ronde des jours, Seghers, 1956).
CONCLUSION
Au terme de notre analyse nous pouvions dit que la poésie de Bernard dadie est de mener une lutte anti colonialiste a travers ces vers ce qui permet a l’Afrique d’avoir sa propre écriture qui est appelé la négritude.
SOMMAIRE
I) SITUATION
II) LECTURE
III) HYPOTHESES GENERALES
IV) VERIFICATION DE
L’HYPOTHÉSES GENERAL
CONCLUSION
I. SITUATION
Le texte soumis a notre réflexion est situe aux pages 13 et 14 du chapitre I de la première partie de l’œuvre Considéré comme un chef-d’œuvre littéraire, LES SOLEILS DES INDEPENDANCES ivoirien AHMADOU KOUROUMA né le 24 novembre 1927 à Boundiali et mort le 11 décembre 2003 à Lyon. Cet œuvre a vue le jour en 1958 aux éditions seuil en France .dans ce texte il est question de l’affront de fama et ses réactions face au peuple du horodougou. Il sera élaboré selon l’axe d’étude suivante : « la satire des sociétés africaines indépendantes».
II. LECTURE
«Fama salua, et avec quels large sourie! Planta sa grande taille parmi les pilotis, assembla son boubou et ensuite se cassa et s’assit sur un bout de natte. Le griot, un très vieux et malingre, qui criait et commentait,
Répondit :
-le prince du horodougou, le dernier légitime doumbouya, s’ajoute à nous… quelque peu tard.
Yeux et souries narquois se levèrent. Que voulez vous ; un peuple presque mendiant, c’est grotesques sous tout les soleils. Mais fama nusa pas sa colère à injurier tout ces moqueurs de batards de fils de chien. Le griot continuât à dire et du autrement désagréable :
-un retard sans inconvénients ; les coutumes et les droits des grandes familles avait été respecte les doumbouya n’avaient pas été oubliés.les prince du horodougou avaient été associe avec les Keïta.
Fama demanda au griot de se répéter celui-ci hésita. Qui n’est pas Malinké peut l’ignorer : en la circonstance c’était un affront, un affront à faire éclater les pupilles. Qui donc avait associé doumbouya et Keita ? Ceux-ci sont roi du Ouassoulou et ont pour totem l’hippopotame et non la panthère.
D’un ton ferme, coléreux et indigner, fama redemanda au griot de se répéter. Celui-ci se lança dans d’interminables justifications: symbolique, tout était symbolique dans les cérémonies, et l’on devrait s’en contenter ; une très grande faute pour les coutumes et la religion, le fait que quelque vieux de cette ville vivait que de ce qui se distribuait pendant les rites…
Enfin un tard de maudites fadaises qu’on ne lui avait pas demandées. Bâtards de griot ! Plus de vrais griots ; les réels sont morts avec les grands maitres de guerre d’avant la conquête des toubabs.
Fama devait prouver sur place qu’il existait encore des hommes qui ne tolèrent pas la bâtardise. A renifler avec discrétion le pet de l’effronté, il vous juge sans nez.
Fama se leva et tonna à faire vibrer l’immeuble.
Le malingre griot, décontenancé, ne savait plus quel vent se laisser balancer, il demandait aux assis d’écouter, d’ouvrir les oreilles pour entendre le fils des doumbouya offensé et honni, totem panthère, panthère lui-même qui ne sait pas dissimuler furie et colère. »
III. HYPOTHESE GENERALE
Une tonalité satirique l’auteur met en évidence l’affront du prince fama et ses réactions face au peuple de horodougou.
IV. VERIFICATION DE L’HYPOTHESES GENERALE
AXE1:L’affront du prince fama
Axe2:Les réactions de fama face au peuple de horodougou
TABLEAU DE VERIFICATION DES AXE DE LECTURES
AXE1:L’affront du prince fama
ENTREE
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REPERAGE
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ANALYSE
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INTERPRETATION
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TYPE ET FORME DE PHRASES
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«fama…souries !»
«le griot…répondit :»
«yeux…lavèrent.»
«qui…pupilles.»
«qui…Keita ?»
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Phrase déclarative
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A travers les types et forme de phrase l’auteur évoque L’affront de fama
|
TEMPS VERBAUX
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«salua »
«planta»*
«assembla»
«cassa»
«criait»
«commentait»
«à injurier»
«éclater»
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verbe au passe simple
imparfait
|
ces temps verbaux montrent la bravoure de fama pour affronter la situation qui s’oppose à lui
|
BILAN PARTIEL
Au regard de ces entrées et analyse l’auteur nous a quel point le prince fama affronte les situations.
Axe2:Les réactions de fama face au peuple de horodougou
Axe2:Les réactions de fama face au peuple de horodougou
ENTREE
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REPERAGE
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ANALYSE
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INTERPRETATION
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FIGURE DE STYLE
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«totem panthère»
«à panthère lui-même…colère.»
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l’hyperbole
la répétition
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l’auteur met en évidence la réaction de fama au peuple de horodougou
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ENONCIATION ET CONNECTEUR LOGIQUE
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«et»
«nous»
«il»
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l’opposition
Prônons pers. Complément
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à travers l’énonciation et connecteur logique Ahmadou kourouma evoque les réactions de fama face au peuple de horodougou
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BILAN PARTIEL
A travers les figures de styles et l’énonciation l’auteur nous montre l’importance du prince FAMA.
Conclusion
En somme l’auteur met en évidence l’affront de fama et ses sentiments face au peuple de horodougou. Ainsi nous pouvons dire qu’en Afrique les gouverneurs fons preuve de sagesse face à des éventuelles
Sommaire
Introduction
I) BIOGRAPHIE ET BIBLIOGRAPHIE DE L’AUTEUR
a) Biographie de l’auteur
b) Bibliographie de l’auteur
II) LA VIE, LE PARCOURS DE FAMA ET SES TRAITS CARACTERISTIQUE
a. la vie et le parcours de fama
b. les traits caractéristiques de fama
Conclusion
INTRODUCTION
Soleil de la chaleur vivifiante, ou lumière trop ardente; Soleil joyeux des aubes heureuses, ou voilé et proche encore des grands orages .les soleils des l’indépendance est un roman de l’écrivain hamadou kourouma née en 1927 et décédé en 2003 parut en 1968 a Montréal au canada ensuite publier aux Edition du ‘’Seul’’ a paris en 1970 âpres avoir connue un colossal succès indéniable. Cette œuvre nous narre l’histoire d’un héros authentique tragique qui est dénommé FAMA celui-ci avec toute ces faiblesses et tout ces rêves, est un authentique des soleils des indépendances dans la mesure même ou toute une société riche de tradition, de rêve avec lui ainsi ce roman qui aurai pu n'être qu'un récit pittoresque de la négritude ou une chronique de la décolonisation, ce roman rejoint, au-delà des particularismes régionaux, l'universelle condition humaine. Dans la suite de notre analyse nous, nous évertuerons a montre dans un premier temps la vie et le parcourt de fama puis dans un second temps les traits caractéristiques de celui-ci.
I) BIOGRAPHIE ET BIBLIOGRAPHIE DE L’AUTEUR
a. BIOGRAPHIE DE L’AUTEUR
Ahmadou Kourouma est née en côte d’Ivoire à Boundiali en 1927 dans une famille princière musulmane de l’ethnie malinké. Il a passé une partie de son enfance en Guinée. A l’âge de 7 ans, il est pris en charge par son oncle qui le fait entrer à l’école primaire rurale. En 1947, il est reçu au concours d’entrée à l’école technique supérieure de Bamako. En 1949, il est arrêté comme meneur de grève et envoyé en Côte d’Ivoire. On lui supprime son sursis et il est enrôlé dans le corps des tirailleurs pour un service de trois ans. Il est dégradé quelques mois plus tard, et il se rend en France pour continuer ses études en 1955. C’est à Lyon que son intérêt pour la littérature et l’art d’écrire se précise. Dès son retour en Côte d’Ivoire, il entreprend la rédaction du roman qui deviendra Les Soleils des indépendances qu’il publia à Montréal, au Canada en 1968.
b. BIBLIOGRAPHIE DE L’AUTEUR
Après Les Soleils des indépendances, dont la publication fut refusée d’abord en France, car la langue française y est corrompue par les tournures, les insuffisances du parler Nègre. On attendra près de vingt ans pour voir la publication en 1990 de Monné, outrage et défis parut aux éditions du Seuil où il peint la période coloniale. En 1999, va paraître En attendant le vote des bêtes sauvages qui dénonce les didacteurs africains; et en 2000 Allah n’est pas obligé où il parle des guerres civiles qui ont donné naissance à des enfants soldats. Kourouma est aussi l’auteur d’une pièce de théâtre Tougnantigui en 1972
I) LA VIE, LE PARCOURS DE FAMA ET SES TRAITS CARACTERISTIQUE
a) LA VIE ET LE PARCOURS DE FAMA
Fama est le héros du récit. Il est très grand et très noir. Il a les dents blanches et les gestes d'un prince. Bien qu'il soit réduit à rien, il reste toutefois fidèle aux traditions de sa tribu et continue à porter les costumes d'antan. En malinké, son nom signifie « roi » ou « chef ». Il est le dernier et légitime descendant du prince de Horodougou.
L’enfance de Fama est essentiellement joyeuse. La gloire d’appartenir à la dynastie régnante offre à ce personnage de nombreux privilèges. Très jeune, il connaît l’importance de la richesse matérielle. Il n’ignore pas les plaisirs que la vie offre. Tout ceci fait de lui un être heureux et équilibré. Contre toute attende, il vit une deuxième chute suite à la mort de l’héritier de Togobala. Conformément aux lois ancestrales qui fixent les normes de succession dans le royaume du Horodougou, Fama devrait être l’heureux élu. Toutefois, il héritera d’un royaume sans richesse : De loin en loin une ou deux cases penchées, vieillottes, cuites par le soleil, isolées comme des termitières dans une plaine. Entre les ruines de ce qui avaient été des concessions, des ordures et des herbes que les bêtes avaient broutées, le feu brûlées et l’harmattan léchées. De la marmaille échappée des cases […] en titubant sur des jambes de tiges de mil et en balançant de petites gourdes de ventres poussiéreux. (p. 105-106) Fama doit succéder à son frère pendant que tout le Horodougou est en ruine. La description qu’on fait de ces lieux porte sur les traits dépréciatifs des habitants aussi bien que des maisons. La pauvreté gangrène les lieux. C’est ce qui ressort des traits physiques des enfants. Les habitations quant à elles ne sont que des masures détruites par le soleil ardent du sahel. Bref, Le Horodougou devient un espace de promiscuité où la vie est difficile. Fama ne restera pas dans ce village meurtri. Ici, le temps et l’espace fusionnent pour expliquer l’impossibilité de concilier richesse et pauvreté.
b) LES TRAITS CARACTERISTIQUES DE FAMA
Dès lors, l’Indépendance est perçue comme un mythème décadent. C’est elle qui crée de nouvelles structures étatiques et fragilise au même instant les monarchies. Elle fait naître également la corruption, le parti unique et la carte d’identité (p. 22). A travers cet énoncé, il est facile de découvrir que Fama a lutté pour des transformations qui finiront par l’engloutir. Dans son Horodougou natal, Fama connaît une deuxième chute. Son combat pour la libération des peuples noirs devient vain. Il produit un effet boomerang en l’inscrivant au sein de l’espace des gouvernés. Fama devient un « vautour », une « hyène ». Toute une métaphore animale se construit autour de lui. À travers le bestiaire et la stellaire, le narrateur explique la descente aux enfers de Fama Doumbouya. L’hyène et le vautour sont des figures sémiques de la déchéance. À travers ces métaphores, le nouveau statut du personnage se dessine. C’est un homme dépouillé de tous ses biens. Un prince déchu qui vit des restes des cérémonies traditionnelles des peuples malinké. L’Indépendance est comparée à un moment de chute : c’est la fin de la royauté et le début de la partitocratie. Durant l’ère nouvelle, le cadre spatial du Horodougou se réduit à quelques régions. Il est divisé suite aux tracés de l’Indépendance. À partir de cet instant, l’espace devient parcellaire. Les nouveaux mythes surplombent les mythes anciens. Fama, quant à lui continue à vivre dans l’imaginaire ancien qui présente le Horodougou comme un vaste empire. Il est buté aux obstacles des nouvelles lois républicaines qui partagent le royaume de ses ancêtres en deux pays : « Le Horodougou fut démembré et appartenait désormais à deux républiques » (p. 102). Deux modes de gouvernance diamétralement opposés. Fama ne se retrouve pas au sein de cette nouvelle cosmologie. La période des Indépendances est destructrice au point de scinder le milieu sacré des Doumbouya en deux espaces distincts appartenant à des Républiques aux destins antagonistes. Des idéologies occidentales surplombent l’imaginaire africain et régulent la nouvelle société mandingue. Le Horodougou est désormais partagé entre le Nikinaï et les Ébènes. Les lieux d’attribution des noms ainsi que les lieux des funérailles deviennent des cadres de vie du prince déchu. Il va d’un point à l’autre cherché sa pitance journalière alors qu’il était tout puissant quelques décennies plus tôt. Le passage du statut de prince à celui de bêtes rapaces illustre sa deuxième chute. Le prince Doumbouya jadis honoré devient un sarcophage suite au transfert des pouvoirs.
CONCLUSION
Tout au long de ce travail sur l’itinéraire spatial de Fama dans Les Soleils des Indépendances, il a été question d’examiner la spatialité à travers le parcours de Fama Doumbouya. Il fallait démontrer que les romans de Kourouma présentent des personnages qui subissent un déterminisme mythique qui les rattache à certains espaces des origines. En revisitant le statut sémiologique de Fama, on constate qu’il existe des traits textuels hautement imagés. Dans Les Soleils des Indépendances, le parcours de Fama permet de comprendre la présence des forces supra-terrestres qui fixent inéluctablement le cours des événements. Le prince déchu n’arrive pas à restaurer les mœurs anciennes. Ce travail a permis d’identifier les espaces traversés par ce sujet depuis la colonisation jusqu’à la période des Indépendances.
Pour notre part, nous pouvons affirmer que les œuvres de Kourouma placent la mobilité au cœur de son écriture. Celle-ci est due aux croyances symboliques des personnages qui se soucient de leur équilibre permanent. En revisitant l’itinéraire de Fama Doumbouya, il est facile de constater que les lieux parcourus se rattachent tant aux mythes de fondation qu’aux mythes eschatologiques marquant la fin de la dynastie des Doumbouya. La mort de Fama explique l’accomplissement du destin longtemps prédit par les ancêtres du Horodougou. Elle explique la fin du cycle des Doumbouya et non la fin des mythes, car les mythes ne meurent jamais. Fama aussi ne meurt pas, il continuera sa vie auprès dans Le temps et l’espace dans la littérature et le cinéma francophones contemporains.
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